Les confessions d'une sissy.

A quoi bon se cacher?

Nous sommes comme nous sommes et refuser notre condition n'est n'y plus, ni moins que de refuser de vivre.

En me travestissant, il y a une chose que je ne travestis pas; ma personnalité.
Complexe et variée, emprunte de paradoxes, il m'a fallu du temps afin d'accepter celle-ci et d'oser exposer ma personne ainsi transformée au regard d'autrui.  Mais aujourd'hui, je suis un travesti heureux qui, peu à peu et de plus en plus, vit sa vie au grand jour.
Je n'éprouve aucun regret à celà et sais enfin ce que vivre veut dire.

Amoureuse de la langue de Goethe, vous me découvrirez sous mon pseudonyme de "die zofe".  
Ce pseudonyme n'est pas un hasard; il est utulisé en langue allemande dans le milieu théâtral afin de définir une soubrette. 

Mon seul but en vous faisant part de ces dires étant de vous permettre à vous tous qui aimeriez vivre une telle existence, de franchir le pas de l'acceptation de vous-même.