Dimanche 11 septembre 7 11 /09 /Sep 00:00

Quand je tente de me remémorer mes débuts, j'ai toujours du mal à en définir l'âge avec certitude.

Et plus le temps passe, plus je remonte vers mes jeunes années allant de plus en plus régulièrement chercher réponse à l'un ou l'autre de mes questionnements, dans ma plus tendre enfance.

j'en suis de plus en plus persuadé, tout remonte à cette période.  Les origines du mal, si mal il y a, étant plus profondes qu'il n'y paraît.

 

Enfant, j'aimais jouer comme tout jeune garçon de mon âge au cowboy ou à l'indien avec mes compagnons de jeu.

Cette période fût joyeuse et à vrai dire, malgré le divorce de mes parents, peu après ma naissance, j'eus une enfance heureuse baignée entre une scolarité catholique stricte mais juste et une vie à la maison teintée de l'affection d'une mère pour son fils unique.  Je semblais un garçon comme tout autre vivant cette période de sa vie, de la manière la plus naturelle qui soit.

La face A était telle; la face B était autre.

Vers 7 ou 8 ans, le petit curieux que j'étais, fouillait les tiroirs des commodes de la chambre de sa mère à la recherche de culottes en soie ou de bas en nylon afin d'en sentir la texture et de les essayer. Ou encore, en visite chez son père, il aimait en l'absence de tout intru à son petit jeu, aller fouiller le bac à sale linge et y extraire les collants noirs de belle-maman répondant au doux nom de betty, afin de poser ceux-ci sur son visage, en vue d'en renifler l'odeur particulière du corps de celle-ci...

 

Si le fétichisme des dessous a sans aucun doute préparé le terrain à mon devenir, la personnalité de ces deux femmes de ma vie à certainement bien entendu et également contribué en ce sens, à faire de moi ce que je suis aujourd'hui.

Ma mère est une femme cultivée et aimant les bonnes choses de la vie.  Quand bien même, si la pudeur a à ce sujet placé une quelque retenue entre elle et moi, je suppose que malgré ses airs de sainte nitouche, elle a dû avoir et a encore, j'ose espérer, une vie sexuelle bien remplie.  Car, si au dehors, elle préfèrait étant plus jeune, porter au quotidien des tenues sobres, le contenu de ses tiroirs semblait bien plus féminin et osé.  Porte jarretelles, bas de couleur et culottes colorées se cachant derrière des dessous dits plus communs.

Aussi, si son discours a toujours été contenu et poli, certains termes sortant de sa bouche sont parfois plus directs et crus, préférant ainsi utuliser le mot pute à celui de putain.

Faut-il se méfier dès-lors des faux semblants? Quid de la question...  Mais bon de là à traiter maman de salope...  reste une marge, tout de même!

Ma belle-mère était par ailleurs tout le contraire en apparence.  Provocante, grande aux cheveux noirs et au type hyspanique, appréciant un make-up chargéet portant de larges lunettes à grands verres style années soixante-dix, on l'aurait prise quand elle portait ses tailleurs strictes en cuir noir pour l'imitatrice parfaite de la divine Madam P, star du cinéma sado-masochiste allemand des années 80.

Dire qu'elle était sexy était donc un faible mot.  je me souviens encore avoir été sous le charme du bruit de ses talons aiguilles sur le pavement; quel délice!

Quant au tempérament de cette dernière, je peux être franc et vous confirmer qu'il était chaud étant un jour par hasard, sale gamin curieux que j'étais, tombé sur des photos la mettant en scène d'une manière plus qu'équivoque au regard des bien pensants!

Nue, couchée les jambes écartées sur un lit, elle offrait sans aucune pudeur sa chatte béante et humide à l'objectif d'un appareil photo utulisant encore à l'époque, des pellicules kodak chrome qui s'oubliraient dans le fond d'une vieux tiroir jusqu'au jour de ma découverte.

 

Que dire après celà?  Que je suis fétichiste et obsédé? C'est un fait...

 

 

 

Par Die zofe.
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